L’OCHA, le bureau de coordination des Nations unies pour les affaires humanitaires (United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) indique que l’armée israélienne a érigé 19 nouveaux barrages depuis avril 2008, faisant passer à 650 le nombre de barrages, 93 d’entre eux étant utilisés pour des fouilles complètes.
Plusieurs pays ont fait pression sur Israël afin qu’il allège les restrictions de mouvement en Cisjordanie occupée où un déplacement qui prend normalement 20 mn peut prendre jusqu’à plusieurs heures voire être complètement impossible.
Toujours selon les Nations unies, les trois quart des grandes routes qui mènent aux 18 principales villes palestiniennes sont ou totalement fermées ou totalement contrôlées par l’armée.
Ce chiffre indique que les Palestiniens sont actuellement confrontés à 19 obstacles supplémentaires chaque jour, sans compter les 69 obstacles et barrages qui sont sous contrôle total israélien dans la ville de Hébron, au sud ouest de la Cisjordanie.
Selon l’OCHA, cette politique israélienne dure depuis 8 ans, dans le but de limiter les confrontations possibles entre Palestiniens et Israéliens [1]. L’ objectif officiel est de limiter les attaques contre les civils israéliens [2] mais cela est devenu un système permanent qui déchire et isole la Cisjordanie occupée.
Lundi 30 septembre, Israël a imposé un siège strict de trois jours en Cisjordanie et dans la bande de Gaza pour le nouvel an juif. Ce bouclage a un impact direct sur les habitants car les musulmans célèbrent l’ Aïd al Fitir.
Les Palestiniens se plaignent que ce bouclage les empêche de rendre visite à leurs familles dans divers endroits de Cisjordanie pendant les fêtes. Cela inclue l’interdiction de se rendre à Jérusalem pour prier à la mosquée Al Aqsa, de rendre visite à leurs parents dans le Ville sainte ou dans des villes et villages palestiniens en Israël.